Mois : février 2023
Aujourd’hui, 1 patient(e) sur 3 atteint(e)s de cancer a plus de 75 ans et 20% des personnes âgées disent attendre plus d’un an avant de consulter pour des symptômes évocateurs d’un cancer.
Ce retard est souvent lié à une méconnaissance des signes d’alerte du cancer et/ou à la peur des traitements. Pourtant, il est désormais possible de mieux adapter les traitements oncologiques à l’état de santé des patient(e)s âgé(e)s.
L’Oncogériatrie vise à garantir à tout(e) patient(e) âgé(e) atteint(e) de cancer une prise en charge adaptée à son état de santé grâce à une approche multidisciplinaire et multi professionnelle.
Sur la Métropole du Grand Nancy, l’UCOG Lorraine (Unité de Coordination en Oncogériatrie) en lien avec la Plateforme Territoriale d’Appui Gérard Cuny et la CPTS de la métropole nancéenne, a développé le projet ALLIAGE.
Son objectif est de fluidifier le parcours de santé des personnes âgées fragiles atteintes ou suspectées d’être atteinte de cancer par un accompagnement et une orientation facilitée.
ALLIAGE est porté par l’UCOG Lorraine en partenariat avec le Dispositif d’Appui à la Coordination – 54, la CPTS de la métropole nancéienne, le CHRU de Nancy et l’Institut de Cancérologie de Lorraine.
Plus d’informations sur la page Oncogériatrie du site NEON.

Contact : ucog.lorraine@chru-nancy.fr
À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui se tient chaque année le 4 février, l’Institut national du cancer, en partenariat avec Santé Publique France, dévoile les résultats du 4e Baromètre cancer (données 2021, publication du 30 janvier 2023).
Réalisé tous les 5 ans, ce baromètre permet d’appréhender les attitudes et les comportements des Français face au cancer.
- Information et perception : décalage entre le sentiment d’être bien informé et la perception du poids des facteurs de risque des cancers.
- Facteurs de risques avérés de cancer : une perception du risque différenciée selon les habitudes de consommation
- Évolution de la réglementation : les Français davantage favorables aux mesures d’accompagnement qu’à l’interdiction
- L’alimentation entre facteur protecteur et facteur de risque, un niveau d’information à renforcer
- Facteurs de risque de cancers : un échange à renforcer entre les professionnels de santé et les patients
- Inégalités en santé : des perceptions et des comportements en matière de santé influencés par les catégories sociales
- Une perception des facteurs de risque de cancers moins élevée parmi les personnes les moins diplômées ou aux revenus plus faibles
- Une adhésion moins marquée aux dépistages
- Des idées reçues plus prégnantes
- Cigarette électronique : premières données sur la perception du risque de cancer lié à la cigarette électronique
- Un dispositif perçu majoritairement comme nocif pour la santé et en lien avec le risque de cancer
- Les plus jeunes, 3,5 fois plus nombreux à avoir essayé la cigarette électronique que leurs aînés