Soins validés par l’Institut National du Cancer (INCa)

L’INCa reconnaît un panier de soins de support ayant démontré scientifiquement un impact positif sur la santé des patients. Il inclut :

• Prise en charge diététique et nutritionnelle,
• Soutien psychologique pour le patient et ses proches ou aidants,
• Prise en charge de la douleur (hypnoanalgésie, analgésie intrathécale),
• Soutien social, familial et professionnel,
• Activité physique adaptée,
• Conseils d’hygiène de vie (accompagnement au sevrage tabagique ou alcoolique…
• Préservation de la fertilité,
• Prise en charge des troubles de la sexualité.

Pratiques de soins non conventionnelles : entre complémentarité et vigilance

D’autres soins d’accompagnement peuvent être proposés au patient au-delà du panier de soin de support de l’INCa : ees pratiques dites non conventionnelles – acupuncture, hypnose, ostéopathie, sophrologie, art-thérapie, etc. Ces approches peuvent offrir un soutien précieux, à condition d’être intégrées de manière complémentaire aux traitements médicaux conventionnels.

Complémentaires, pas alternatives

Les pratiques non conventionnelles peuvent être envisagées en complément des soins médicaux. On parle alors de soins oncologiques de support, destinés à améliorer la qualité de vie des patients : gestion de la douleur, du stress, des effets secondaires, etc.
Elles ne doivent en aucun cas se substituer aux traitements prescrits par les professionnels de santé.

Attention aux dérives !

Certaines pratiques dites alternatives prétendent pouvoir guérir le cancer sans fondement scientifique. Ces approches peuvent mettre en danger les patients en les détournant des traitements efficaces. En cas de doute, parlez-en avec votre médecin ou votre oncologue.

👁️‍🗨️ La MIVILUDES (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) peut être consultée pour toute interrogation sur une pratique ou un praticien.

Comment évaluer les besoins en soins de support ?

L’évaluation des besoins de la personne malade se fait lors des consultations et/ou de soins, de manière formelle (sur la base de questionnaire et outils d’évaluation), ou de manière informelle, à partir d’un dialogue visant à identifier les besoins.

Les soins de support sont proposés par les professionnels, mais les personnes malades et leurs proches peuvent également signaler leurs besoins.

Outils proposés par l’INCa

• Grille de repérage de 1^er et 2^nd niveau des besoins en soins de support pendant la phase active de traitement
• Grille de repérage de 1^er et 2^nd niveau des besoins en soins de support après la phase active de traitement
• Guide méthodologique pour l’utilisation des outils de repérage et d’évaluation des besoins en soins oncologiques de support

Quand, où et comment bénéficier de soins de support et d’accompagnement

Les soins de support peuvent être mis en place à toutes les étapes du parcours de soins :

• Au diagnostic, dans le cadre du dispositif d’annonce,
• Pendant les traitements, pour atténuer les effets secondaires,
• Après les traitements, pour accompagner la récupération,
• En soins palliatifs, pour optimiser le confort.

Les soins sont accessibles :

• Dans les établissements de santé : à travers des services dédiés ou des équipes mobiles,
• En ville et en libéral : via des professionnels ou des associations,
• À domicile, selon les possibilités.

Les soins de support peuvent être proposés :

• par votre équipe de cancérologie ou par votre médecin traitant.

Tarifs et prise en charge :

Certains soins de support sont remboursés par l’Assurance Maladie. La mutuelle ou l’assurance complémentaire peut également prendre en charge tout ou partie des coûts. Renseignez-vous auprès de votre équipe soignante et de votre assureur.

Une question ? Vous pouvez contacter :

• Anne-France FERTÉ : anne-france.ferte@rrcge.org

Référents Oasis:

• Anne-France FERTÉ pour la Champagne-Ardenne : anne-france.ferte@rrcge.org
• Léa ROSSÉ pour l’Alsace : lea.rosse@rrcge.org
• Florence BLOT pour la Lorraine : florence.blot@rrcge.org