CRDCD – Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers
Le CRCDC en région Grand Est
Les structures départementales de gestion des dépistages organisés des cancers de la région Grand Est ont fusionné en janvier 2020 afin de constituer le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers du Grand Est (CRCDC GE).
En collaboration avec les organismes d’Assurance Maladie, le CRCDC GE contribue aux 3 programmes de dépistages organisés des cancers proposés dans la région :
- le dépistage organisé du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans,
- le dépistage organisé du cancer colorectal pour les hommes et les femmes de 50 à 74 ans,
- le dépistage du cancer du col de l’utérus pour les femmes de 25 à 65 ans.
Les objectifs du CRCDC Grand Est sont :
- La lutte contre les inégalités de santé et actions d’aller-vers : identification des territoires, populations à cibler et besoins spécifiques et partenaires puis participation aux actions d’aller-vers ;
- Le suivi de la population : recueil, enregistrement, traitement des données, envoi de courriers de suivi ou de rappel ;
- L’évaluation des programmes : évaluation de l’impact et de la performance des programmes de dépistage.
Les antennes territoriales permettent d’assurer la déclinaison des priorités définies au niveau de la région, notamment, en déclinant des actions de proximité auprès des populations ciblées par les dépistages, et en renforçant les liens avec les professionnels de santé et partenaires de leur territoire et les acteurs clés de la dynamique territoriale impliqués dans les programmes de dépistages organisés des cancers.
Contacter le CRCDC Grand EstLe cancer est la première cause de mortalité tous âges confondus
Dépister permet de diagnostiquer précocement, en l’absence de symptôme, certains cancers et d’éviter ainsi des traitements lourds. Un accès facilité aux dépistages et un diagnostic précoce contribuent à une prise en charge rapide, plus efficace et moins invasive.
Dans certains cas, le dépistage peut même permettre de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu’elles ne se transforment en cancer.
Le diagnostic précoce de certains cancers permet d’optimiser leur prise en charge et d’augmenter l’efficacité des traitements.
Trois programmes nationaux de dépistage organisé sont mis en œuvre en France et dans la région :
- le cancer du sein par mammographie
- le cancer colorectal par un examen de laboratoire recherchant des traces de sang dans les selles.
- Le cancer du col de l’utérus, en cours de déploiement sur l’ensemble de la région Grand Est
Cancer du sein
Tous les deux ans pour les femmes âgées de 50 à 74 ans.
Ces femmes sont invitées à se rendre chez un radiologue agréé dont la liste est jointe au courrier d’invitation. L’examen comprend une mammographie de dépistage et un examen clinique des seins.
Si aucune anomalie n’est décelée ou si une anomalie bégnine est décelée, la mammographie est ensuite systématiquement relue par un second radiologue au CRCDC Grand Est.
Lorsqu’une anomalie est décelée, le radiologue effectue dans la même séance des examens complémentaires (agrandissement, échographie mammaire et/ou cytoponction) pour préciser le diagnostic et assurer une prise en charge dans des délais courts.
Dans tous les cas, votre radiologue vous donnera des informations complémentaires sur la suite à donner.
Liste des radiologues agréés dans le Grand Est
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Cancer colorectal
Tous les deux ans pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans.
Sont exclues les personnes présentant une histoire familiale, des antécédents personnels de cancer colorectal ou d’adénome et ceux présentant des symptômes évocateurs. Sont également exclus les personnes ayant bénéficié d’une coloscopie il y a moins de cinq ans. Le dépistage organisé du cancer colorectal consiste en la réalisation d’un test immunologique rapide et indolore, à faire chez soi. Si le résultat de ce test est positif (4 % des cas), une coloscopie est alors prescrite pour préciser le diagnostic.
Ce dépistage est organisé en deux temps :
Le courrier invite la personne à consulter son médecin traitant ou son pharmacien qui vont évaluer le niveau de risque en fonction des antécédents et de l’état de santé. S’il n’y a pas de motif d’exclusion, ils fourniront gratuitement le kit de dépistage pour la recherche de sang dans les selles et expliqueront son utilisation.
- Si la recherche de sang dans les selles est négative, le dépistage est terminé.
- Si la recherche de sang dans les selles est positive, une coloscopie est programmée auprès d’un médecin spécialiste.

Cancer du col de l’utérus
Tous les trois à cinq ans pour les femmes de 25 à 65 ans qui ne présentent pas de symptômes et ayant déjà eu au moins un rapport sexuel.
Le but du dépistage est d’identifier le plus tôt possible d’éventuelles lésions du col de l’utérus. Il peut être réalisé par les gynécologues, les médecins généralistes, les sages-femmes, dans un centre de santé ou de planification familiale et dans certains laboratoires de biologie médicale.
Selon l’âge, la technique de dépistage diffère
- De 25 à 29 ans : il est recommandé de réaliser deux examens cytologiques à un an d’intervalle puis 3 ans plus tard si le résultat des deux premiers est normal. Si le résultat de ce test est anormal, il faudra, en fonction du résultat, soit rechercher la présence de virus HPV HR sur le même prélèvement, soit effectuer une colposcopie.
- De 30 à 65 ans : il est recommandé de se faire dépister par le test HPV. Si le test HPV ne montre pas d’infection (test négatif), il est recommandé de faire un nouveau test tous les 5 ans. Si ce test de dépistage HPV est positif, on recherchera la présence d’anomalies des cellules (examen cytologique) sur le même prélèvement.
Quelle que soit la technique de dépistage, l’examen est le même et le prélèvement s’effectue en faisant un frottis, c’est-à-dire en prélèvement délicatement des cellules au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une petite brosse. L’examen est rapide, non douloureux et sans risque même pour une femme enceinte !
Pour la prévention du cancer de l’utérus, la vaccination contre le papillomavirus humain est recommandée pour les filles, et pour les garçons, depuis le 1er janvier 2021, entre 11 et 14 ans.
La vaccination anti-HPV prévient 90 % des infections HPV à l‘origine des cancers.
Un rattrapage vaccinal est possible pour les filles et garçons entre 15 et 19 ans révolus, ainsi les jeunes adultes, majeurs peuvent décider seuls d’une vaccination.
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