Auteur/autrice : Rachel Kennel
Formation et sensibilisation : HanDI Cancer poursuit son engagement
Le projet HanDI Cancer continue avec deux sessions de formation destinées aux professionnels de santé et du secteur médico-social. Ces journées ont pour objectif d’améliorer l’accès aux soins en cancérologie des personnes en situation de handicap intellectuel.
Pourquoi ses formations ?
L’état des lieux du projet a notamment mis en exergue les difficultés des professionnels de santé à repérer la déficience, la prendre en compte pour recueillir la coopération de la personne et ainsi réaliser un examen ou un soin.
En parallèle, les professionnels des ESMS ont exprimé leur sentiment d’avoir des connaissances largement insuffisantes sur les pathologies cancéreuses et les signaux d’alerte, réduisant ainsi leur capacité à accompagner la personne vers le dépistage et le soin.
Ces journées de formation poursuivent donc un double objectif :
- Connaître la déficience intellectuelle et savoir la repérer pour améliorer l’accueil de ces personnes et leur prise en soin ;
- Comprendre les enjeux de l’accès au dépistage et aux soins en cancérologie pour optimiser l’accompagnement de la personne déficiente intellectuelle.
Retours sur les deux formations
- A destination des professionnels intervenant dans un établissement de santé : cette formation vise à adapter les pratiques et améliorer la prise en charge des patients vivant avec une déficience intellectuelle. Elle facilite ainsi l’identification des différents types de handicap représentés au sein de l’APBA et leurs spécificités, mais également l’acquisition de repères et outils pour accueillir les personnes en situation de handicap intellectuel et ainsi mieux les prendre en soin.
- A destination des professionnels intervenant dans un établissement médico-social : Cette formation vise à leur fournir les connaissances nécessaires pour mieux accompagner face à la maladie. Elle permet aux participants de connaître les principes de la prise en charge globale de la personne vivant avec un cancer mais également d’identifier les différentes phases de la maladie, les principaux traitements et effets secondaires afin d’adapter au mieux l’accompagnement et les étapes du parcours de cancérologie.
En janvier 2025, deux sessions de formation organisées :
- Les 20 et 21 janvier 2025 : 15 professionnels intervenant dans les établissements du Bas-Rhin de l’APBA ont été formés au parcours de soins en cancérologie.
- Les 27 et 28 janvier 2025 : 11 professionnels de l’ICANS ont suivi une formation dédiée à la connaissance du public en situation de handicap intellectuel
Témoignage :
- “La formation m’a permis de mieux comprendre les différentes étapes de la maladie et les différents traitements. J’ai pu découvrir les outils existants pour accompagner les résidents dès l’annonce d’un cancer.” Coordinatrice parcours santé APBA
- “Cette formation m’a permis de comprendre la complexité de la prise en soin des patients en situation de handicap mental et d’avoir des outils pour pouvoir adapter mes soins” Infirmière GHRMSA
- « La formation m’a permis de mieux comprendre les différentes étapes de la maladie et les différents traitements. J’ai pu découvrir les outils existants pour accompagner les résidents dès l’annonce d’un cancer. »
Guide publié par l’Institut National du Cancer
Ce nouveau référentiel à pour sujet les effets indésirables (EI) les plus communément associés à la prise de médicaments d’immunothérapies ciblant les points de contrôles du système immunitaire PD-1, PDL1
et CTLA-4, incluant les médicaments et mécanismes d’action suivants :
- les anti-PD-1 : LIBTAYO® (cémiplimab), OPDIVO® (nivolumab) et KEYTRUDA® (pembrolizumab) ; JEMPERLI® (dostarlimab) ayant fait l’objet d’un avis défavorable au remboursement dans l’indication de son AMM (cancer de l’endomètre) n’a pas été inclus dans l’expertise.
- les anti-PD-L1 : TECENTRIQ® (atézolizumab), BAVENCIO® (avélumab) et IMFINZI® (durvalumab) ;
- les anti-CTLA-4 : YERVOY® (ipilimumab) et IMJUDO® (trémélimumab).
Il fournit des informations clés sur les mécanismes d’action, les effets indésirables fréquents, et les stratégies de prise en charge afin d’accompagner les équipes soignantes dans leur pratique quotidienne.
Document destiné aux professionnels de santé prescrivant et prenant en soins des
patients traités par ces médicaments.
L’Institut National du Cancer (INCA) vient de publier un référentiel organisationnel dédié à la sécurisation médicamenteuse des patients traités par anticancéreux injectables en hôpital de jour d’oncologie-hématologie. Ce document s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des parcours de soins et complète les recommandations existantes de la Haute Autorité de santé (HAS) ainsi que les travaux des sociétés savantes.
Le référentiel propose deux parcours de soins flexibles, permettant aux équipes médicales de choisir celui qui s’adapte le mieux à leur contexte et à leurs pratiques. Pour faciliter sa prise en main, une synthèse schématique accompagne le document, offrant une vision claire et opérationnelle des étapes à suivre.
En relayant ce référentiel, nous souhaitons contribuer à sa diffusion auprès des professionnels de santé, afin de renforcer la sécurité des patients et d’optimiser l’organisation des soins en oncologie-hématologie.
Pour consulter le référentiel : Retrouvez l’intégralité du document et sa synthèse sur le site de l’INCA [lien vers le document].
Retour sur la journée régionale « Douleur et Cancer » qui s’est tenue le vendredi 6 décembre 2024 à Nancy.
Près de 70 professionnels du Grand Est se sont réunis pour échanger autour de la prise en charge interventionnelle des douleurs cancéreuses rebelles et son amélioration au niveau régional.
Au programme :
- Etat des lieux de l’offre régionale : Structures Douleurs Chroniques labellisées, RCP Douleurs Cancéreuses, cartographie des techniques interventionnelles …
- Exemples de réseaux régionaux favorisant l’accès à l’analgésie intrathécale : ICO (Pays de la Loire) et ITARA (Auvergne Rhône Alpes)
- Discussion du projet de maillage territorial pour la prise en charge des douleurs cancéreuses rebelles : projet Douleur Oncologie Grand Est – DOGE.
Points clés des échanges :
1. Adressage souvent trop tardif des patients aux consultations douleur et RCP spécialisées, entraînant une perte de chance pour le patient (intervention retardée ou impossible).
- Encourager un adressage précoce aux RCP ad hoc du territoire : Prise en charge interventionnelle des douleurs réfractaires du cancer (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Douleur et Oncologie (CH Colmar), Douleur Cancéreuse (Institut Godinot), Stratégie de traitements et soins de support (CH Troyes).
2. Méconnaissance des techniques et du rapport bénéfice/risque de la prise en charge interventionnelle de la douleur.
- Sensibiliser les acteurs du parcours, y compris les associations de patients et les patients eux-mêmes.
3. Nécessité d’améliorer l’organisation territoriale pour un accès de proximité à l’analgésie complexe.
- Développer un maillage inter-établissements.
- Former au suivi des patients sous certaines thérapies analgésiques complexes.
- Accompagner dans la durée les établissements de proximité formés.
Remerciements
Merci à tous les participants et orateurs pour leur engagement et la qualité des échanges. Votre présence et vos contributions sont essentielles pour construire la prise en charge de demain des douleurs cancéreuses rebelles.
Merci au groupe de travail « Douleur et Cancer » à l’initiative de cette journée : Dr Yohann Bohren (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Nathalie Crétineau (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Olivier Giet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Lauriane Elisabeth Joganah (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Johann Laangry (CH de Lunéville), Dr Jerry Ngong (Clinique Montier la Celle), Dr Grégoire Oudot (Institut Godinot), Dr Jana Peceny (ARS Grand Est), Pr Eric Salvat (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Matthieu Santéramo (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Kamelia Smati (CHU de Reims), Dr Corinne Schouler (ARS Grand Est), Dr Daniel Timbolschi (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Erwan Treillet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Monique Velten (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) et Dr Jean-Louis Zitoli (CH de Verdun-Saint-Mihiel).
Merci également à l’ARS Grand Est pour son soutien et aux partenaires de la journée : Esteve, Ethypharm, Grünenthal, Leurquin Mediolanum, Medtronic et Pfizer.
Retour sur la soirée « Actualités 2024 en Oncologie de Champagne-Ardenne »

Retour sur la soirée « Actualités 2024 en Oncologie de Champagne-Ardenne » qui a eu lieu le mercredi 11 décembre 2024.
Plus de 100 professionnels de santé se sont réunis à Bezannes pour une soirée d’exception placée sous le signe de l’échange, du partage et de la convivialité.
Au programme de cette édition :
🔸Une séance plénière captivante sur l’accès aux biopsies liquides : intérêts potentiels et limites, présentée par le Pr Jean-Baptiste Oudart du CHU de Reims.
🔸 8 interventions thématiques sur les principales localisations tumorales et les soins de support.
🔸 2 focus sur les tumeurs rares : Sarcomes et GIST.
Remerciements
Merci à tous les participants et orateurs pour leur engagement et la qualité des échanges. Votre présence et vos contributions font de cet événement un rendez-vous incontournable pour notre territoire.
Merci également au comité scientifique :
Pr Stéphane Vignot – Institut Godinot
Pr @Olivier BOUCHÉ – CHU de Reims
Dr Nicolas Jovenin – Intergroupe de Cancérologie et d’Onco-radiothérapie du Nord Est – ICONE
Un grand merci aux partenaires de cette soirée : Merck Group, Eisai France, MSD, Astellas Pharma, Roche, GSK, Gilead Sciences, Viatris, Eli Lilly and Company, Viatris, Pfizer, Amgen, Ipsen, Novartis, Daiichi Sankyo, AstraZeneca, Bristol Myers Squibb.
Enfin, nous remercions les organisateurs de cet événement l’Institut Godinot, le CHU de Reims, l’Intergroupe de Cancérologie et d’Onco-radiothérapie du Nord Est – ICONE, Courlancy Santé ainsi que Anne France FERTE LEBECQUE (DSRC_GrandEst_NEON) pour leur implication dans l’organisation de cet événement.
Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle édition riche en partages et découvertes !
Le cancer du col de l’utérus : deuxième cause de décès par cancer chez les femmes de moins de 45 ans.
Semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus
A l’occasion de la semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le centre de coordination de dépistage des cancer Grand-Est a publié un communiqué de presse.
Le cancer du col de l’utérus n’est pas le plus connu des cancers mais les chiffres annuels restent préoccupants. Par an en France : + de 30 000 lésions précancéreuses et + de 3 000 nouveaux cas sont détectés.
Grâce au dispositif de dépistage organisé coordonné et mis en œuvre par le CRCDC Grand Est, il est possible d’infléchir la courbe et de réduire l’impact de ce cancer.
En effet, les cancers du col de l’utérus peuvent être évités dans 90 % des cas grâce à un diagnostic précoce. Et lorsque le dépistage est associé à la vaccination anti-HPV c’est 97 % des cancers qui peuvent être évités !
A l’occasion de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus qui se déroulera du 23 au 29 janvier, rappelons l’importance du dépistage régulier et de la vaccination anti-HPV.

L’institut National du cancer (INCa) a publié un nouveau guide « Cancers et soins de support »
Les soins de support permettent d’accompagner les patients pendant et après le traitement. Ces soins sont essentiels et sont réalisés en complément des traitements contre le cancer.
Cette fiche s’adresse aux patients atteints de cancer. Elle présente les soins de support, comment y accéder, qui les fournit et où trouver des informations supplémentaires.
Retrouvez ce document juste ici
En région, des ressources sont également disponibles :
- Découvrez les soins de support en Grand Est sur notre site : Rubrique Soins oncologiques de support
- Trouvez une structure près de chez vous grâce à l’annuaire régional des soins de support OASIS : Accéder au répertoire
Le DSRC Grand Est NEON continue de renforcer ses équipes.
NEON a le plaisir de vous présenter Sophie RYCKEWAERT, nouvelle chargée de missions IDE sur le site de Reims.
Son rôle au DSRC ?
Sophie sera notamment en charge de la formation apportant son expérience et son dynamisme pour accompagner les équipes soignantes dans leur montée en compétences.
Mais qui est Sophie ?
Infirmière touche-à-tout, elle a exploré de nombreux horizons :
- Établissements de santé, assurances, organismes de formation ; son fil conducteur reste la santé et le bien-être.
- Entrepreneuse dans l’âme, Sophie est aussi responsable d’un centre de flottaison, une approche axée sur les soins de support.
Un quotidien bien rempli :
- À mi-temps au DSRC et à mi-temps dans son entreprise, Sophie jongle avec brio entre ses différents projets.
- Passionnée de judo, elle partage cette activité avec ses enfants. C’est aussi une maman à temps plein.
- Elle commence chaque journée avec un café et beaucoup d’énergie ! Son mantra : toujours positiver.
- Son prochain grand projet ? L’écriture d’un livre biographique sur sa grand-mère maternelle, un témoignage chargé d’histoire et d’émotion.
🔖 Trois hashtags qui la définissent :
#Entrepreneuse #Maman #Optimiste
Nous sommes ravis d’accueillir Sophie au sein de l’équipe du DSRC Grand Est et de bénéficier de ses talents et de son enthousiasme.

Le Dispositif Spécifique Régional du Cancer NEON, recrute :
recrute un(e) chargé(e) de communication – CDI – Reims
A propos de NEON, Dispositif Spécifique Régional de Cancérologie Grand Est
Le premier objectif de NEON, Dispositif Spécifique Régional du Cancer Grand Est, est de développer du lien entre les acteurs de santé du Grand Est en décloisonnant est en améliorant les pratiques de prise en charge des patients atteints de cancer. L’équipe travaille dans une logique interdisciplinaire visant à mobiliser et à fédérer les acteurs autour de projets.
L’association a son siège social à Vandœuvre-lès-Nancy, un site sur Reims et un sur Strasbourg. L’équipe est composée de 18 personnes.
Le/la chargé(e) de communication est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique de la Directrice Opérationnelle. Il/elle fait part de l’équipe support et travaille en coordination avec l’infographiste (Vandœuvre-Lès-Nancy).
Descriptif du poste :
- Communication digitale : promouvoir le dispositif et ses activités via le site Web et les réseaux sociaux, organiser la production éditoriale
- Communication institutionnelle : promouvoir l’image de NEON vis-à-vis de ses membres et ses partenaires, faire connaitre et valoriser ses activités/projets/événements auprès des acteurs du Grand Est
- Communication opérationnelle : Assurer la relation avec les services communication de nos adhérents et partenaires
Informations pratiques :
Lieu d’activité : DSRC Reims
Contrat : CDI temps plein
Statut du poste : Non cadre du secteur privé
Rémunération : fonction du profil et de l’expérience
Expérience dans un poste similaire : minimum 3 ans, idéalement dans le domaine de la santé
Prise de poste : dès que possible
Zone de déplacement : déplacements au siège social réguliers, en région occasionnels – Permis B
Candidature :
CV + lettre de motivation à Mme BINSFELD-HOULNÉ directrice opérationnelle (reseau.rrcge@rrcge.org) avant le 7 décembre. Les CV sans lettre de motivation ne seront pas étudiés