L’Institut National du Cancer publie un nouveau référentiel national consacré à l’organisation du dispositif de fin de traitement pour les personnes atteintes de cancer.

Ce document a pour vocation de guider les établissements de santé disposant d’autorisations en cancérologie, ainsi que l’ensemble des professionnels de santé – hospitaliers et libéraux – impliqués dans le parcours de soins, afin de structurer cette étape essentielle du suivi après traitement.

Une version synthétique du document est également mise à disposition pour en faciliter la compréhension et la mise en œuvre sur le terrain.

En tant qu’acteur central dans les dispositifs régionaux de dépistage organisé des cancers, le CRCDC (Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers) a aussi dans ses missions la réalisation d’actions de proximité en développant une démarche d’aller vers les populations les plus vulnérables. Il a ainsi adapté ses méthodes et supports pour ces temps d’information et de sensibilisation dans les ESMS de l’APBA.

Les interventions ont suscité beaucoup de questionnements :

  • L’accompagnement au cœur des préoccupations : quid des personnes vivant à domicile ? quid de l’accompagnement/suivi par des parents vieillissants ?
  • L’accès aux soins : quid de l’éloignement géographique ? quid des délais de rendez-vous ? Quelle prise en compte des antécédents familiaux ?
  • Des demandes d’informations complémentaires : sur d’autres cancers, sur d’autres thématiques de santé

… Mais aussi des témoignages de personnes concernées.

Ces interventions ont fait émerger des idées et propositions d’actions nouvelles. Des propositions d’évolution des organisations pour une meilleure prise en compte des problématiques de dépistage et de soin en cancérologie ont été évoquées :

  • Appuyer les courriers d’invitation (*) au dépistage par un courrier aux familles ;
  • Mettre en place des groupes de paroles ou d’expression (par les pairs, ou non) ;
  • Inclure les antécédents médicaux en la matière dans la fiche d’admission ;
  • Planifier des interventions spécifiques complémentaires sur l’autopalpation et le dépistage colorectal ;
  • Construire de nouveaux partenariats (avec des professionnels libéraux, dont des sages-femmes).

(*) Depuis le 1er janvier 2024, les personnes concernées par le dépistage organisé sont invitées par l’Assurance Maladie.

Le cancer du col de l’utérus : deuxième cause de décès par cancer chez les femmes de moins de 45 ans.

Semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus

A l’occasion de la semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le centre de coordination de dépistage des cancer Grand-Est a publié un communiqué de presse.

Le cancer du col de l’utérus n’est pas le plus connu des cancers mais les chiffres annuels restent préoccupants. Par an en France : + de 30 000 lésions précancéreuses et + de 3 000 nouveaux cas sont détectés.

Grâce au dispositif de dépistage organisé coordonné et mis en œuvre par le CRCDC Grand Est, il est possible d’infléchir la courbe et de réduire l’impact de ce cancer.

En effet, les cancers du col de l’utérus peuvent être évités dans 90 % des cas grâce à un diagnostic précoce. Et lorsque le dépistage est associé à la vaccination anti-HPV c’est 97 % des cancers qui peuvent être évités !

A l’occasion de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus qui se déroulera du 23 au 29 janvier, rappelons l’importance du dépistage régulier et de la vaccination anti-HPV.