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#DépistageCancerColorectal
Le dépistage du cancer colorectal, comment ça fonctionne ? En grossissant, certains polypes saignent. Le dépistage consiste à repérer, dans les selles, des traces de sang qui ne sont pas visibles à l’œil nu. Le test de dépistage est fiable, simple, rapide et à faire chez soi. Il permet de prélever de manière très hygiénique un échantillon de selles. Le test et son analyse sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie, sans avance de frais.
Le dépistage du cancer colorectal est recommandé tous les 2 ans, pour les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, sans symptômes, ni antécédents. Vous avez reçu un courrier d’invitation ?
Commandez votre test sur monkit.depistage-colorectal.fr.
Vous pouvez également le demander à votre médecin traitant, gastroentérologue, gynécologue, médecin d’un centre d’examen de santé du régime général de l’assurance maladie, ou dans l’une des pharmacies participantes, avec ou sans invitation.
Quel que soit votre choix, avant la remise du test, des questions vous seront posées sur vos antécédents personnels et familiaux afin de déterminer si ce test vous concerne. #rectum #côlon #intestin
Aujourd’hui, 1 patient(e) sur 3 atteint(e)s de cancer a plus de 75 ans et 20% des personnes âgées disent attendre plus d’un an avant de consulter pour des symptômes évocateurs d’un cancer.
Ce retard est souvent lié à une méconnaissance des signes d’alerte du cancer et/ou à la peur des traitements. Pourtant, il est désormais possible de mieux adapter les traitements oncologiques à l’état de santé des patient(e)s âgé(e)s.
L’Oncogériatrie vise à garantir à tout(e) patient(e) âgé(e) atteint(e) de cancer une prise en charge adaptée à son état de santé grâce à une approche multidisciplinaire et multi professionnelle.
Sur la Métropole du Grand Nancy, l’UCOG Lorraine (Unité de Coordination en Oncogériatrie) en lien avec la Plateforme Territoriale d’Appui Gérard Cuny et la CPTS de la métropole nancéenne, a développé le projet ALLIAGE.
Son objectif est de fluidifier le parcours de santé des personnes âgées fragiles atteintes ou suspectées d’être atteinte de cancer par un accompagnement et une orientation facilitée.
ALLIAGE est porté par l’UCOG Lorraine en partenariat avec le Dispositif d’Appui à la Coordination – 54, la CPTS de la métropole nancéienne, le CHRU de Nancy et l’Institut de Cancérologie de Lorraine.
Plus d’informations sur la page Oncogériatrie du site NEON.

Contact : ucog.lorraine@chru-nancy.fr
À l’occasion de la Journée mondiale contre le cancer, qui se tient chaque année le 4 février, l’Institut national du cancer, en partenariat avec Santé Publique France, dévoile les résultats du 4e Baromètre cancer (données 2021, publication du 30 janvier 2023).
Réalisé tous les 5 ans, ce baromètre permet d’appréhender les attitudes et les comportements des Français face au cancer.
- Information et perception : décalage entre le sentiment d’être bien informé et la perception du poids des facteurs de risque des cancers.
- Facteurs de risques avérés de cancer : une perception du risque différenciée selon les habitudes de consommation
- Évolution de la réglementation : les Français davantage favorables aux mesures d’accompagnement qu’à l’interdiction
- L’alimentation entre facteur protecteur et facteur de risque, un niveau d’information à renforcer
- Facteurs de risque de cancers : un échange à renforcer entre les professionnels de santé et les patients
- Inégalités en santé : des perceptions et des comportements en matière de santé influencés par les catégories sociales
- Une perception des facteurs de risque de cancers moins élevée parmi les personnes les moins diplômées ou aux revenus plus faibles
- Une adhésion moins marquée aux dépistages
- Des idées reçues plus prégnantes
- Cigarette électronique : premières données sur la perception du risque de cancer lié à la cigarette électronique
- Un dispositif perçu majoritairement comme nocif pour la santé et en lien avec le risque de cancer
- Les plus jeunes, 3,5 fois plus nombreux à avoir essayé la cigarette électronique que leurs aînés
Soucieux de mieux répondre aux besoins des personnes en situation de handicap visuel ou de dyslexie, l’Institut a développé une version dite « accessible » des guides synthétiques « J’ai un cancer : comprendre et être aidé » ; « Les traitements du cancer du rectum » ; « Les traitements du cancer du côlon ».
Sur le PDF de ces trois éditions, la synthèse vocale permet d’activer une lecture sonore du contenu présenté sur chaque page, illustrations légendées comprises.
Ces guides sont d’ores et déjà disponibles au téléchargement depuis le catalogue des publications de l’INCa.
Progressivement d’autres guides synthétiques de la collection Cancer info seront également rendus accessibles.
Newsletter de janvier 2023 du CRCDC (Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de la région Grand Est).
+ d’infos sur le site : https://depistagecancer-ge.fr/depistage-du-cancer-du-col-de-luterus/le-depistage-en-pratique/
📢 NEWS 🎉
Plus de 2️⃣0️⃣ années au service des acteurs de la cancérologie !
Médecin coordonnateur du réseau ONCOLOR puis de NEON – Dispositif Spécifique Régional du Cancer Grand Est, le Dr Isabelle Klein prend sa retraite ! L’occasion pour toute l’équipe de se retrouver à Nancy !
🙏 Nous la remercions chaleureusement pour toutes ces années pendant lesquelles elle a accompagné les équipes de Lorraine puis du Grand Est dans la mise en place de projets, toujours au bénéfice des patients atteints de cancer.
Elle passe le relais au Dr Carole AYAV qui lui succède en tant que Directrice médicale du DSRC NEON !
Depuis novembre 2022, le CHRU de Nancy, le CHR de Metz et NEON, soutenus par l’ARS Grand Est, coopèrent à la mise en place d’un réseau d’onco-hématologie en Lorraine pour une durée de 2 ans à l’issue de laquelle celui-ci pourrait s’étendre à d’autres territoires.
Ce réseau a pour vocation à optimiser l’organisation générale de l’onco-hématologie à différents niveaux (recherche, enseignement, soins).
La première étape pour les mois à venir consistera, avec le soutien de NEON, à mettre en place son équipe de coordination (médecin et chargée de mission), à le promouvoir auprès des différents acteurs du territoire, à recenser les outils, les protocoles de prise en charge et les formations existantes avant de poursuivre vers l’optimisation de la prise en charge des patients.
L’Institut National du Cancer a labellisé NEON – Réseau de Cancérologie Grand Est jusqu’au 31 décembre 2026 à l’issue de la nouvelle procédure nationale de labellisation des Réseaux Régionaux de Cancérologie (RRC).
Une labellisation qui confirme l’implication des équipes de NEON – Réseau de Cancérologie Grand Est et des #professionnelsdesanté du #grandest pour renforcer une #offredesoins en #cancerologie de qualité sur l’ensemble de notre région.
Le comité d’évaluation a souligné notamment
✅ la richesse et la diversité des actions portées par le réseau en Région Grand Est
✅ l’offre de formation, à la fois en présentiel et #elearning via la plateforme www.onco-TICE.fr
✅la qualité du projet à destination des patients, de leurs proches et des aidants et du site internet dédié www.cancersolidaritevie.fr
Depuis leur mise en place, les Réseaux Régionaux de Cancérologie jouent un rôle majeur pour accompagner les professionnels, les établissements de santé et les agences régionales de santé dans une démarche de coordination, au service du parcours des patients et de l’amélioration de la qualité des pratiques et des organisations en cancérologie.
L’ensemble des régions françaises sont couvertes par un Réseau Régional de Cancérologie.
Organisations et parcours de soins innovants en cancérologie en Grand Est
Retour sur le Webinaire de lancement d’AKO@dom-PICTO
Objectifs et modalités
Ce webinaire, organisé par le Réseau régional de cancérologie du Grand Est NEON et par la start-up Continuum+, s’est tenu le 3 février 2022 de 18h à 19h30 en direct du plateau TV de l’IRCAD (Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif).
L’objectif était de présenter à l’ensemble des professionnels de santé l’expérimentation AKO@dom-PICTO qui va impliquer durant 3 ans dans la région Grand Est, 16 établissements de santé et de nombreux professionnels libéraux impliqués dans le parcours de soins : pharmaciens, infirmiers et médecins généralistes.
Plus de 2400 patients traités par thérapie orale ou immunothérapie vont pouvoir bénéficier d’un accompagnement humain et numérique personnalisé.
Le webinaire a réuni 13 intervenants* (professionnels de santé, association de patients, décideurs institutionnels) et 120 participants en ligne
Principaux thèmes abordés
I – La transformation de l’offre de soins sur les territoires
L’innovation organisationnelle et numérique est au coeur de la prise en charge coordonnée des patients
Vieillissement de la population, émergence en cancérologie de nouveaux traitements plus efficaces mais plus coûteux, inégalités sociales et territoriales d’accès aux soins, lien insuffisant entre la prise en charge en ville et à l’hôpital : notre système de santé fait face à de nombreux défis.
Ainsi que l’ont rappelé M. Remay, Directeur Général Adjoint de L’ARS Grand Est et M.Rouchon, Directeur de la CPAM du Bas Rhin et Directeur coordonnateur Gestion du risque, les changements organisationnels, l’innovation et la recherche de nouveaux modes de financement sont au coeur de la nécessaire transformation de notre système de
santé, à la fois pour le bénéfice des patients et pour assurer la soutenabilité d’un système de santé solidaire.
Le recueil et le partage de données personnelles (informations et constantes) du patient par tous les acteurs de sa prise en charge sont facilités par un outil numérique adapté qui installe une continuité concrète entre les professionnels de santé de premiers recours et les équipes de soins en établissement.
« Les nouvelles technologies participeront de manière de plus en plus importante à la transformation de notre système de santé… (elles) permettent de mettre autour de la table les nombreux partenaires qui travaillent ensemble comme jamais car c’est plus facile avec cet outil technologique que cela ne pouvait l’être auparavant » – Véronique
Guillotin, Médecin Généraliste, Sénatrice et Présidente de la Commission Santé Solidarité Citoyenneté
Le dispositif AKO@dom-PICTO s’inscrit dans la stratégie décennale de lutte contre le cancer ainsi que dans le cadre de l’Article 51
L’expérimentation Article 51 AKO@dom-PICTO s’intègre dans la stratégie décennale
2021-2030 de lutte contre le cancer telle qu’elle a été présentée en février 2021 par le Président
de la République. En effet, l’expérimentation AKO@dom-PICTO est contributive
au titre de l’axe 2 « Limiter les séquelles et améliorer la qualité de vie » ainsi qu’au titre de
l’axe 3 « Lutter contre les cancers de mauvais pronostic » comme l’a rappelé M. Putton,
Responsable du département organisation et parcours de soin à l’INca .
La loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2018 a introduit, en son article 51, un
dispositif permettant d’expérimenter de nouvelles organisations en santé reposant sur
des modes de financement inédits. Ces nouvelles organisations doivent avoir pour finalité
d’améliorer le parcours de soins des patients, l’efficience du système de santé, l’accès
aux soins ou encore la pertinence de la prescription des produits de santé.
« L’objectif premier, c’est de pouvoir tester – tous les mots comptent – en vie réelle, de
nouvelles organisations et/ou de nouveaux modèles de financement dans le but d’améliorer
les parcours de santé » – Natacha Lemaire, Rapporteur générale du comité technique
et du conseil stratégique de l’innovation en santé
Les patients, associés dès l’origine dans l’expérimentation, témoignent des bénéfices
induits pour eux
L’association Patients en réseau a participé à la construction et à la mise en place du
premier pilote AKO@dom, ce qui a permis de prendre en compte les attentes et l’expérience
des patients dès la conception du projet. L’association rappelle que, pour les personnes
sous traitement anti-cancéreux, le virage ambulatoire n’est pas simple.
En effet, alors qu’ils étaient d’abord complètement pris en charge à l’hôpital ou dans
un centre expert, on leur propose à présent moins de visites en établissement de soins
2
et un suivi qui inclut des thérapies orales à prendre chez soi. Or, le patient au moment
même où il devient éligible aux thérapies orales, est à un stade plus avancé de sa maladie.
Vulnérable, il peut avoir le sentiment d’être livré à lui-même face à ses questions et
à ses inquiétudes.
Ses interrogations peuvent concerner son traitement, le partage des informations le
concernant entre les différentes personnes qui le soignent en ville et à l’hôpital ou encore
la survenue d’effets indésirables dont il n’est pas en mesure d’évaluer la gravité.
D’ou l’intérêt de la solution AKO@dom-PICTO qui permet un accompagnement humain
rapproché et une liaison facilitée entre professionnels de santé.
« C’est très compliqué de savoir évaluer sa propre situation : cette petite fièvre, cette
toux, est ce que je dois m’inquiéter ? Vers qui dois-je me tourner ? C’est très précieux
de ne pas être seul, d’avoir la visite de l’infirmière, de se tourner vers son pharmacien
ou pouvoir contacter son soignant de manière facilitée… Je crois que dans cette expérimentation
AKO@dom PICTO, il y a vraiment quelque chose de fantastique, c’est de
se dire qu’il y a de la technologie, de l’innovation mais il y a aussi de l’humain » – Mme
Laure Guéroult-Accolas, Fondatrice de l’Association Patients en réseau
NEON met la force du Réseau de cancérologie Grand Est en action pour l’amélioration
de parcours de soins coordonnés et pluridisciplinaires
Avec NEON, c’est un maillage de 16 établissements de santé publics et privés (hôpitaux,
cliniques, CLCC)* couvrant toute la région Grand Est qui est maintenant engagé
dans l’expérimentation AKO@dom-PICTO.
Au sein du réseau de cancérologie NEON, il y a eu une prise de conscience précoce du
fait que les patients posaient assez peu de questions à leur oncologue en consultation
mais que, de retour chez eux avec leur ordonnance, ils allaient voir leur pharmacien
d’officine pour répondre à leurs interrogations concernant leur traitement et les effets
indésirables.
NEON s’est d’abord impliqué dans une préfiguration de PICTO avec les équipes hospitalières
et des pharmaciens d’officine puis a associé des infirmières libérales. Le réseau
a conçu des formations sur la connaissance des pathologies cancéreuses et la prise en
charge des effets indésirables des traitements anti-cancéreux. En parallèle, des programmes
d’éducation thérapeutiques ont été proposés aux patients.
Le Pr. Hamet Ayav, Président du Réseau NEON, rappelle : « Le rôle du Réseau est principalement
de faire en sorte d’apporter tous les outils pour améliorer et innover dans
l’organisation de la pratique en cancérologie, l’objectif étant l’amélioration de la prise
en charge des patients. Le réseau va permettre de promouvoir les interfaces entre les
établissements publics, privés, CLCC et les acteurs de ville. ».
En 2018, lorsque L’ARS Grand Est a proposé aux porteurs de projet de passer par l’Article
51, le réseau NEON s’est « naturellement engagé dans l’expérimentation avec l’apport
des outils numériques développés par Continuum+ ».
- cf. liste complète en dernière page 3
II – AKO@dom-PICTO : modèle organisationnel ville-hôpital-ville
associant l’humain et le numérique
AKO@dom et PICTO sont deux parcours d’accompagnement de soins en cancérothérapie
orale et immunologie
AKO@dom-PICTO sont des parcours de soins conçus en partenariat par des experts
scientifiques, des professionnels de santé de premiers recours, Continuum+, l’URPS
pharmaciens Grand Est et des associations de patients.
Innovants dans leur principe, ces parcours le sont aussi par leur financement inédit qui
associe pouvoirs publics, administration de l’Etat et des industriels du médicament :
Lilly, Novartis, Pfizer Oncologie et Takeda Oncologie qui apportent leur soutien institutionnel
pour les parcours AKO@dom.
En pratique, lors de l’instauration d’une thérapie orale ou d’une immunothérapie, le
prescripteur choisit entre deux parcours d’accompagnement selon les besoins du patient
et son degré d’autonomie.
Le parcours PICTO : dans ce parcours, le patient est suivi par son pharmacien d’officine
en lien avec l’équipe hospitalière. Ce parcours prévoit – sur une durée de 3 à 4 mois –
4 séances d’accompagnement thérapeutiques en officine avec le patient relayées par
quatre entretiens pharmaceutiques.
« On a voulu aller un peu plus loin que ce qui était déjà prévu dans les entretiens conventionnels.
C’est à dire aller sur quatre entretiens et non plus trois et surtout y adosser une
formation qui est essentielle. Ce sont des molécules rares en termes de dispensation,
on va dispenser peut-être un deux, trois types de ces molécules par an et c’est pour ça
que c’est important d’avoir des rappels sur ces classes thérapeutiques particulières et
leurs effets. La formation à l’accompagnement thérapeutique des patients sous chimio
thérapie orale est aussi essentielle… on ne parle pas tout à fait de la même manière à
un patient qui a ce type de maladie chronique qu’avec un autre. » – Dr. Julien Gravoulet,
Pharmacien d’officine et Secrétaire Général de l’URPS Pharmaciens
Le parcours AKO@dom est un parcours appuyé qui concerne des patients plus vulnérables
ou des situations à risque ; le suivi est assuré au domicile du patient par son infirmier(
ère) libéral(e).
Ce parcours prévoit 9 visites à domicile en moyenne, à raison d’une fois par semaine pendant
un mois puis une visite une fois tous les 15 jours, la première visite étant effectuée
en présence d’une infirmière d’appui. Là encore, une formation ad hoc est dispensée
aux infirmières et infirmiers libéraux. Le suivi est réalisé en lien avec le médecin traitant
et l’équipe hospitalière.
« Concrètement, c’est l’équipe hospitalière qui inscrit le patient sur la plateforme Continuum+
et le consentement du patient est recueilli, il est dématérialisé et permet une
inscription sur un hébergement de données sécurisé. A partir de ce moment là, le parcours
commence et les informations cliniques vont pouvoir être relevées par les professionnels
de santé et partagées en temps réel. Ceci fait qu’on va pouvoir anticiper les
situations à risque, suivre l’observance des patients et leur qualité de vie. » – Guillaume
Gaud, Fondateur de Continuum+
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La place du numérique dans les nouveaux parcours de soins
Le numérique ne remplace en aucun cas la relation humaine soignant-soigné, bien
au contraire, il s’associe nécessairement à cette relation qu’il permet de faciliter et de
structurer.
« On a l’habitude de dire chez Continuum+ que le numérique c’est bien, mais que le
numérique humanisé c’est mieux. L’humain est au coeur des organisations, il est au
coeur du parcours. Le numérique ne doit être là que pour aider à améliorer le parcours.» - Guillaume Gaud, Fondateur de Continuum+
Ainsi que le synthétise M. Gaud, l’apport du numérique dans le parcours de soins est de
quatre ordres.
La plateforme Continuum+ :
- Facilite les liens entre les professionnels de santé impliqués dans le parcours de
soins. Elle renforce le lien hôpital-ville mais aussi le lien entre professionnels de santé
de premier recours ; - Matérialise et structure le parcours de soins coordonné, permettant d’organiser la
remontée des informations en temps réel et de prévenir des situations à risques et
des événements indésirables ; - Inclut une formation spécifique des professionnels de santé car tous ne peuvent
être sachants sur des thérapies complexes et en évolution permanente. Cette formation
est digitale, donc adaptée aux emplois du temps contraints de ces professionnels
; - Permet un gain de temps médical à l’oncologue et au médecin traitant qui peuvent,
en amont d’un rendez-vous, savoir ce qui s’est passé pour le patient entre deux visites.
Professionnels de santé en ville, professionnels de santé à l’hôpital et une experte
en pharmacovigilance ont évoqué les apports de l’expérimentation pour
leur pratique et pour les patients
Des acteurs de santé aux profils complémentaires ont effectué un retour sur leur expérience
concernant l’expérimentation AKO@dom-PICTO.
Sont ainsi intervenus sur le plateau ou en vidéo :
• Des professionnels de santé de premiers recours : Mme Aurélie Delbert, infirmière
libérale ; le Dr. Julien Gravoulet, pharmacien en officine et DG de l’URPS Grand Est et
le médecin généraliste Dr. Adeline Pons ;
• Des professionnels de santé en établissement : le Dr. Mennecier et le Dr. Dory, respectivement
onco-pneumologue et pharmacienne hospitalière aux Hôpitaux Universitaires
de Strasbourg, ainsi que M. Talec, Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal
Nord Ardennes ;
• La directrice d’un Centre régional de pharmacovigilance : Mme Tebacher-Alt, Directrice
du CRPV Strasbourg
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Liste des intervenants
Par ordre de prise de parole :
• M. Frédéric REMAY
• M. Maxime ROUCHON
• Mme Natacha LEMAIRE
• Mme Véronique GUILLOTIN
• M. Maxime PUTTON
• Mme Laure GUEROULT ACCOLAS
• Pr. Ahmet AYAV
• M. Guillaume GAUD
• Dr. Julien GRAVOULET
• Dr. Anne DORY
• Dr. Bertrand MENNECIER
• Dr. Martine TEBACHER-ALT
• M. Thomas TALEC
Directeur Général de L’ARS Grand Est
Directeur de la CPAM du Bas Rhin
Rapporteur général pour le dispositif Article 51
Sénatrice, Présidente de la Commission Santé Solidarité Citoyenneté
Chef du département Organisation des parcours de soins de l’INCA
Fondatrice de l’association Patients en réseau
Président du réseau NEON, réseau de cancérologie du Grand Est
Fondateur de Continuum+
Pharmacien d’officine, Directeur de l’URPS Grand Est
Pharmacienne, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Oncologue thoracique, Hôpitaux Universitaires de Strasbourg
Médecin généraliste et Directrice du CRPV de Strasbourg
Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal Nord Ardennes
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Questions – réponses à l’issue du webinaire
Quel sera le mode de rémunération pour les infirmières libérales et pour les pharmaciens
?
J. Gravoulet : Pour le pharmacien, c’est un mix entre ce qui existe déjà, c’est-à-dire la
rémunération conventionnelle que l’on peut déjà percevoir par l’Assurance maladie, soit
60 euros pour la première année et un financement complémentaire selon le degré
d’engagement, car il peut y avoir intervention du pharmacien d’officine pour la primo
consultation. Ce financement complémentaire peut aller jusqu’à 200 euros environ pour
la prise en charge complète du patient.
G. Gaud : Pour les infirmiers, c’est une rémunération dérogatoire puisqu’elle n’existe pas
à ce jour. Cette rémunération se situe autour de 250 euros.
Qu’est ce qui pourrait faire qu’on passe d’un cadre dérogatoire à un cadre pérenne ?
G. Gaud : Les preuves d’intérêt médico-économique qui seront apportées. Des mesures
vont être faites concernant la satisfaction patients, l’observance du traitement et la faiblesse
des événements indésirables de grade élevé. Deux évaluateurs externes vont tirer
des conclusions au terme de cette expérimentation et faire des recommandations à
l’Assurance maladie concernant une couverture nouvelle pour les infirmiers et un complément
de couverture par rapport à l’article 51 pour les pharmaciens.
J. Gravoulet : En effet, dans ce cadre on ajoute une formation et de la coordination donc
du temps supplémentaire. Si le bénéfice pour le patient est validé, on pourra aller vers
un processus non plus dérogatoire mais conventionnel.
Vers qui orienter nos patients pour qu’ils puissent entrer dans le dispositif ?
G. Gaud : Si je devais donner un conseil, le mieux est de se tourner vers son équipe soignante
hospitalière.
Dans le cadre de sa campagne d’information auprès des patients, des médecins de ville et des établissements de santé sur la thématique « Préservation de la fertilité en cancérologie », le réseau de cancérologie Grand-Est NEON a organisé ses deux premiers webinaires sur cette thématique les jeudi 14 & 21 octobre 2021.
Les progrès dans la prise en charge de l’infertilité des patients ont été nombreux et ont élargi le champ de la préservation de fertilité dans les deux sexes et à tout âge.
Ces premiers échanges, axés sur les cancers du sein s’inscrivent également dans la promotion du thésaurus « Préservation de la fertilité chez les hommes et les femmes atteints d’un cancer » publié récemment par l’INCa.
En savoir plus :
Dossier cancer et fertilité : https://www.onco-grandest.fr/projets-grand-est/cancer-et-fertilite-2/