Année : 2025
Les nouvelles références sur les cancers thoraciques sont disponibles sur Oncologik !
Les cancers thoraciques sont un enjeu majeur en oncologie. Pour accompagner les professionnels de santé dans leur prise en charge, 15 nouvelles références cliniques sur les cancers thoraciques ont été publiées et mises à jour sur la plateforme Oncologik.
Découvrez les thématiques couvertes :
- Mésothéliome pleural
- Carcinomes NeuroEndocrines bronchiques à Grandes Cellules
- Stratégie vaccinale et cancers thoraciques
- Traitement endoscopique des cancers bronchiques
- Tumeurs du médiastin (diagnostic)
- Métastases pulmonaires
- Lymphangite carcinomateuse pulmonaire
- Pneumopathie radique
- Métastases cérébrales des cancers bronchiques
- Maladie oligométastatique synchrone dans le cancer bronchique non à petites cellules
- Epanchement péricardique
- Cancer Bronchique à Petites Cellules
- Pleurésie néoplasique métastastique (hors mésothéliome)
- Cancer Bronchiques Non à Petites Cellules
- Métastases osseuses des cancers bronchiques
Disponibles sur oncologik.fr (l’outil collaboratif de gestion des bonnes pratiques en cancérologie des DSRC OncoBFC et NEON), les références Thorax sont également disponibles au format poche imprimé pour les professionnels impliqués dans la prise en charge des cancers thoraciques des régions du Grand Est et de la Bourgogne-Franche-Comté.
N’hésitez pas à nous contacter :
- Région Grand Est – Samia RHOUNI : samia.rhouni@rrcge.org
- Région Bourgogne-Franche-Comté – Emilie BEY : emilie.bey@oncobfc.com
Les références sur les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) sont disponibles sur Oncologik !
Les chapitres du référentiel national sur le traitement des cancers des VADS, portés par la Société Française d’ORL – SFORL et soutenus par l’Institut National du Cancer, ont été publiés sur la plateforme Oncologik.
Ils couvrent les localisations suivantes :
- Carcinome épidermoïde des lèvres
- Carcinome épidermoïde de la cavité buccale
- Carcinome épidermoïde de l’oropharynx
- Carcinome épidermoïde du larynx
- Carcinome épidermoïde de l’hypopharynx
- Adénopathies métastatiques de carcinome épidermoïde sans porte d’entrée
- Carcinome épidermoïde du rhinopharynx
- Carcinome épidermoïde d’emblée en stade avancé ou métastatique
Retrouvez les chapitres en ligne ici.
Ces travaux ont également fait l’objet d’une publication dans la revue Bulletin du Cancer en avril 2024 (Barry B, Dolivet G, Clatot F, Huguet F, Abdeddaim C, Baujat B, et al.)
Formation et sensibilisation : HanDI Cancer poursuit son engagement
Le projet HanDI Cancer continue avec deux sessions de formation destinées aux professionnels de santé et du secteur médico-social. Ces journées ont pour objectif d’améliorer l’accès aux soins en cancérologie des personnes en situation de handicap intellectuel.
Pourquoi ses formations ?
L’état des lieux du projet a notamment mis en exergue les difficultés des professionnels de santé à repérer la déficience, la prendre en compte pour recueillir la coopération de la personne et ainsi réaliser un examen ou un soin.
En parallèle, les professionnels des ESMS ont exprimé leur sentiment d’avoir des connaissances largement insuffisantes sur les pathologies cancéreuses et les signaux d’alerte, réduisant ainsi leur capacité à accompagner la personne vers le dépistage et le soin.
Ces journées de formation poursuivent donc un double objectif :
- Connaître la déficience intellectuelle et savoir la repérer pour améliorer l’accueil de ces personnes et leur prise en soin ;
- Comprendre les enjeux de l’accès au dépistage et aux soins en cancérologie pour optimiser l’accompagnement de la personne déficiente intellectuelle.
Retours sur les deux formations
- A destination des professionnels intervenant dans un établissement de santé : cette formation vise à adapter les pratiques et améliorer la prise en charge des patients vivant avec une déficience intellectuelle. Elle facilite ainsi l’identification des différents types de handicap représentés au sein de l’APBA et leurs spécificités, mais également l’acquisition de repères et outils pour accueillir les personnes en situation de handicap intellectuel et ainsi mieux les prendre en soin.
- A destination des professionnels intervenant dans un établissement médico-social : Cette formation vise à leur fournir les connaissances nécessaires pour mieux accompagner face à la maladie. Elle permet aux participants de connaître les principes de la prise en charge globale de la personne vivant avec un cancer mais également d’identifier les différentes phases de la maladie, les principaux traitements et effets secondaires afin d’adapter au mieux l’accompagnement et les étapes du parcours de cancérologie.
En janvier 2025, deux sessions de formation organisées :
- Les 20 et 21 janvier 2025 : 15 professionnels intervenant dans les établissements du Bas-Rhin de l’APBA ont été formés au parcours de soins en cancérologie.
- Les 27 et 28 janvier 2025 : 11 professionnels de l’ICANS ont suivi une formation dédiée à la connaissance du public en situation de handicap intellectuel
Témoignage :
- “La formation m’a permis de mieux comprendre les différentes étapes de la maladie et les différents traitements. J’ai pu découvrir les outils existants pour accompagner les résidents dès l’annonce d’un cancer.” Coordinatrice parcours santé APBA
- “Cette formation m’a permis de comprendre la complexité de la prise en soin des patients en situation de handicap mental et d’avoir des outils pour pouvoir adapter mes soins” Infirmière GHRMSA
- « La formation m’a permis de mieux comprendre les différentes étapes de la maladie et les différents traitements. J’ai pu découvrir les outils existants pour accompagner les résidents dès l’annonce d’un cancer. »
L’Institut National du Cancer (INCA) vient de publier un référentiel organisationnel dédié à la sécurisation médicamenteuse des patients traités par anticancéreux injectables en hôpital de jour d’oncologie-hématologie. Ce document s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue des parcours de soins et complète les recommandations existantes de la Haute Autorité de santé (HAS) ainsi que les travaux des sociétés savantes.
Le référentiel propose deux parcours de soins flexibles, permettant aux équipes médicales de choisir celui qui s’adapte le mieux à leur contexte et à leurs pratiques. Pour faciliter sa prise en main, une synthèse schématique accompagne le document, offrant une vision claire et opérationnelle des étapes à suivre.
En relayant ce référentiel, nous souhaitons contribuer à sa diffusion auprès des professionnels de santé, afin de renforcer la sécurité des patients et d’optimiser l’organisation des soins en oncologie-hématologie.
Pour consulter le référentiel : Retrouvez l’intégralité du document et sa synthèse sur le site de l’INCA [lien vers le document].
Retour sur la journée régionale « Douleur et Cancer » qui s’est tenue le vendredi 6 décembre 2024 à Nancy.
Près de 70 professionnels du Grand Est se sont réunis pour échanger autour de la prise en charge interventionnelle des douleurs cancéreuses rebelles et son amélioration au niveau régional.
Au programme :
- Etat des lieux de l’offre régionale : Structures Douleurs Chroniques labellisées, RCP Douleurs Cancéreuses, cartographie des techniques interventionnelles …
- Exemples de réseaux régionaux favorisant l’accès à l’analgésie intrathécale : ICO (Pays de la Loire) et ITARA (Auvergne Rhône Alpes)
- Discussion du projet de maillage territorial pour la prise en charge des douleurs cancéreuses rebelles : projet Douleur Oncologie Grand Est – DOGE.
Points clés des échanges :
1. Adressage souvent trop tardif des patients aux consultations douleur et RCP spécialisées, entraînant une perte de chance pour le patient (intervention retardée ou impossible).
- Encourager un adressage précoce aux RCP ad hoc du territoire : Prise en charge interventionnelle des douleurs réfractaires du cancer (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Douleur et Oncologie (CH Colmar), Douleur Cancéreuse (Institut Godinot), Stratégie de traitements et soins de support (CH Troyes).
2. Méconnaissance des techniques et du rapport bénéfice/risque de la prise en charge interventionnelle de la douleur.
- Sensibiliser les acteurs du parcours, y compris les associations de patients et les patients eux-mêmes.
3. Nécessité d’améliorer l’organisation territoriale pour un accès de proximité à l’analgésie complexe.
- Développer un maillage inter-établissements.
- Former au suivi des patients sous certaines thérapies analgésiques complexes.
- Accompagner dans la durée les établissements de proximité formés.
Remerciements
Merci à tous les participants et orateurs pour leur engagement et la qualité des échanges. Votre présence et vos contributions sont essentielles pour construire la prise en charge de demain des douleurs cancéreuses rebelles.
Merci au groupe de travail « Douleur et Cancer » à l’initiative de cette journée : Dr Yohann Bohren (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Nathalie Crétineau (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Olivier Giet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Lauriane Elisabeth Joganah (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Johann Laangry (CH de Lunéville), Dr Jerry Ngong (Clinique Montier la Celle), Dr Grégoire Oudot (Institut Godinot), Dr Jana Peceny (ARS Grand Est), Pr Eric Salvat (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Matthieu Santéramo (Institut de Cancérologie de Lorraine), Dr Kamelia Smati (CHU de Reims), Dr Corinne Schouler (ARS Grand Est), Dr Daniel Timbolschi (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg), Dr Erwan Treillet (Hôpitaux Civils de Colmar), Dr Monique Velten (Hôpitaux Universitaires de Strasbourg) et Dr Jean-Louis Zitoli (CH de Verdun-Saint-Mihiel).
Merci également à l’ARS Grand Est pour son soutien et aux partenaires de la journée : Esteve, Ethypharm, Grünenthal, Leurquin Mediolanum, Medtronic et Pfizer.
Le cancer du col de l’utérus : deuxième cause de décès par cancer chez les femmes de moins de 45 ans.
Semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus
A l’occasion de la semaine Européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, le centre de coordination de dépistage des cancer Grand-Est a publié un communiqué de presse.
Le cancer du col de l’utérus n’est pas le plus connu des cancers mais les chiffres annuels restent préoccupants. Par an en France : + de 30 000 lésions précancéreuses et + de 3 000 nouveaux cas sont détectés.
Grâce au dispositif de dépistage organisé coordonné et mis en œuvre par le CRCDC Grand Est, il est possible d’infléchir la courbe et de réduire l’impact de ce cancer.
En effet, les cancers du col de l’utérus peuvent être évités dans 90 % des cas grâce à un diagnostic précoce. Et lorsque le dépistage est associé à la vaccination anti-HPV c’est 97 % des cancers qui peuvent être évités !
A l’occasion de la semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus qui se déroulera du 23 au 29 janvier, rappelons l’importance du dépistage régulier et de la vaccination anti-HPV.

L’institut National du cancer (INCa) a publié un nouveau guide « Cancers et soins de support »
Les soins de support permettent d’accompagner les patients pendant et après le traitement. Ces soins sont essentiels et sont réalisés en complément des traitements contre le cancer.
Cette fiche s’adresse aux patients atteints de cancer. Elle présente les soins de support, comment y accéder, qui les fournit et où trouver des informations supplémentaires.
Retrouvez ce document juste ici
En région, des ressources sont également disponibles :
- Découvrez les soins de support en Grand Est sur notre site : Rubrique Soins oncologiques de support
- Trouvez une structure près de chez vous grâce à l’annuaire régional des soins de support OASIS : Accéder au répertoire
Le DSRC Grand Est NEON continue de renforcer ses équipes.
NEON a le plaisir de vous présenter Sophie RYCKEWAERT, nouvelle chargée de missions IDE sur le site de Reims.
Son rôle au DSRC ?
Sophie sera notamment en charge de la formation apportant son expérience et son dynamisme pour accompagner les équipes soignantes dans leur montée en compétences.
Mais qui est Sophie ?
Infirmière touche-à-tout, elle a exploré de nombreux horizons :
- Établissements de santé, assurances, organismes de formation ; son fil conducteur reste la santé et le bien-être.
- Entrepreneuse dans l’âme, Sophie est aussi responsable d’un centre de flottaison, une approche axée sur les soins de support.
Un quotidien bien rempli :
- À mi-temps au DSRC et à mi-temps dans son entreprise, Sophie jongle avec brio entre ses différents projets.
- Passionnée de judo, elle partage cette activité avec ses enfants. C’est aussi une maman à temps plein.
- Elle commence chaque journée avec un café et beaucoup d’énergie ! Son mantra : toujours positiver.
- Son prochain grand projet ? L’écriture d’un livre biographique sur sa grand-mère maternelle, un témoignage chargé d’histoire et d’émotion.
🔖 Trois hashtags qui la définissent :
#Entrepreneuse #Maman #Optimiste
Nous sommes ravis d’accueillir Sophie au sein de l’équipe du DSRC Grand Est et de bénéficier de ses talents et de son enthousiasme.

Le Dispositif Spécifique Régional du Cancer NEON, recrute :
un(e) Chargé(e) de mission santé pour son site de Reim
A propos de NEON, Dispositif Spécifique Régional de Cancérologie Grand Est
Le premier objectif du Dispositif Spécifique Régional du Cancer est de développer du lien entre les acteurs de santé du Grand Est, en décloisonnant et en améliorant les pratiques de prise en charge des patients atteints de cancer. L’équipe travaille dans une logique interdisciplinaire visant à mobiliser et à fédérer les acteurs autour de projets communs.
Les attributions du chargé(e) de mission santé s’inscrivent dans le cadre des missions des DSRC :
- Participer à la coordination des différents acteurs de soins en cancérologie,
- Contribuer à l’information et à la formation des acteurs, des patients et de leurs proches sur le parcours de santé en cancérologie,
- Participer au développement de l’expertise, de l’expérimentation de projets innovants et à l’accompagnement de l’évolution de l’offre de soins.
L’association a son siège social à Vandœuvre-lès-Nancy, un site sur Reims et un sur Strasbourg. L’équipe est composée de 18 personnes.
Missions principales (en coordination avec les sites de Strasbourg et de Reims) :
Le(a) chargé(é) de mission est placé(e) sous la responsabilité hiérarchique de la Directrice médicale.
- Accompagner les professionnels de santé dans les usages de l’outil Grand Est de gestion des Réunions de Concertation
Pluridisciplinaire e-RCP (hotline, identitovigilance, accompagnements aux évolutions, …) - Contribuer au fonctionnement et au développement des outils métiers du DSRC (mise à jour, gestion de contenu, …)
- Contribuer au développement de projets en information médicale
- Participer à l’animation territoriale et au renforcement des collaborations en Champagne-Ardenne sous la coordination du
référent territorial
Missions complémentaires - Participer à l’élaboration et/ou à la mise en œuvre des programmes du DSRC Grand Est
- Promouvoir les outils et les organisations en cancérologie élaborés par NEON
Informations pratiques :
Lieu d’activité : site de Reims
Contrat : CDI temps plein, 1 jour télétravail /semaine possible, temps partiel négociable
Statut du poste : Non cadre du secteur privé
Rémunération : en fonction du profil et de l’expérience
Déplacements : sur le territoire Champagne-Ardenne, occasionnels sur les autres territoires Grand Est
Prise de poste : à partir de novembre 2025
Candidature :
Courrier de candidature et CV à adresser à
Mme Christine BINSFELD-HOULNÉ, Directrice opérationnelle
DSRC Grand Est NEON
2, allée de Vincennes
54500 VANDOEUVRE-LES-NANCY
reseau.rrcge@rrcge.org
Date limite des candidature : 21 septembre 2025